GRAND EST MOBILITÉ ÉLECTRIQUE

"Recharger sa voiture électrique chez soi : le câble sur le trottoir est dangereux et interdit" - L'Est Républicain

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Dans un contexte où les véhicules électriques se démocratisent rapidement, la question de leur recharge en milieu urbain devient cruciale. Hannah Besser, présidente de l’association Grand Est Mobilité Électrique (GEME), rappelle dans une interview accordée au journal L’Est Républicain que les pratiques de recharge doivent impérativement respecter le cadre réglementaire. Elle alerte notamment sur le phénomène du « yolocharging », consistant à faire courir un câble de recharge sur le trottoir depuis un logement jusqu’à un véhicule stationné dans la rue. Une méthode risquée, interdite par la loi pour des raisons de sécurité, car elle entrave la circulation des piétons et peut occasionner des incidents techniques.

Ces pratiques, bien qu’illégales, sont de plus en plus observées dans les zones urbaines denses, faute d’infrastructures de recharge disponibles à proximité immédiate des logements. Or, l’exemple cité dans l’article du journal, celui d’un professionnel sanctionné pour avoir rechargé son véhicule en pleine rue via une rallonge depuis son cabinet médical, illustre bien l’impasse dans laquelle se trouvent certains usagers. Hannah Besser insiste : “empiéter sur le domaine public n’est pas une solution acceptable. La sécurité des usagers, notamment des personnes à mobilité réduite, doit rester une priorité.”

Pour répondre à ces enjeux, GEME agit concrètement en faveur du développement de solutions adaptées aux contextes urbains et aux logements collectifs. L’association structure son action autour de plusieurs axes :

En complément, Hannah Besser rappelle que plusieurs dispositifs de soutien financier peuvent faciliter la transition vers la mobilité électrique :

La présidente de GEME souligne que les solutions de recharge publiques sont en constante augmentation. Le Grand Est compte aujourd’hui 230 points de recharge pour 100 000 habitants, un chiffre en progression grâce aux schémas directeurs d’infrastructures. Ces bornes sont accessibles via abonnement, carte ou application mobile, ce qui facilite leur utilisation par les automobilistes ne disposant pas de stationnement privatif.

Enfin, Hannah Besser rappelle que la transition vers une mobilité électrique doit s’accompagner d’un encadrement cohérent et d’un accompagnement au changement. En tant qu’association regroupant une cinquantaine de membres issus de la filière (fabricants, installateurs, distributeurs), GEME s’engage à structurer et professionnaliser le développement des infrastructures de recharge, afin d’assurer une décarbonation réelle et durable des transports dans la région Grand Est.

Lien vers l’article : https://www.estrepublicain.fr/transport/2025/05/10/recharger-sa-voiture-electrique-chez-soi-le-cable-sur-le-trottoir-est-dangereux-et-interdit

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